Depuis plus de 30 ans, Yann Arthus-Bertrand photographie les habitants de la France accompagnés de ceux qu’ils aiment. Ils posent en compagnie de leurs proches, de leurs collègues ou encore de leurs animaux. A ce jour, près de 30 000 personnes ont été photographiées.

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Tout commence en 1993, avec des photographies commandées par l’Express qui initient sans le savoir un travail inédit et ambitieux sur les Français. Tous sont capturés sur une même bâche en toile de jute qui donne une identité forte et unique à l’ensemble de ces portraits, symbole d'unité et d'égalité.

Ce travail se poursuit et s’enrichit dans les années 1990 et 2000 par des prises de vue sur l’ensemble du territoire. Les participants sont invités à revêtir leur tenue de travail ou du quotidien, et reçoivent une version numérique de leur photographie.

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À la manière d’August Sander, Seydou Keïta ou encore Irving Penn, des photographes qu’il admire, Yann Arthus-Bertrand veut réaliser des images simples et authentiques, qui seront utiles pour notre mémoire commune. Progressivement, une base d’archives se constitue; photo après photo, un véritable portrait social de la France se dessine.

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C’est en 2023, à l’occasion d’une rencontre avec Hervé Le Bras, démographe et historien français, que Yann décide de terminer ce travail photographique et de l’enrichir d’une dimension démographique et pédagogique. À ce jour de nombreuses thématiques ont été illustrées (les professions, les loisirs, les associations, les familles …). Par-delà la raison des nombres, Yann livre une vision sensible de notre pays et de ses habitants.

 

Depuis le printemps 2023, Yann a installé son studio à travers le territoire français. Chaque étape a permis de mettre en lumière la diversité de celles et ceux qui peuplent la France.

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Il a notamment capturé la solidarité et l’engagement lors des studios aux Enfoirés à Montpellier et à la Fête de l’Humanité ; l’industrie et le savoir faire français aux Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire et au sein de l'usine Arc France ; les ouvrages en construction sur le chantier du futur siège social d’Eiffage et sur celui du Village Olympique en Seine-Saint-Denis ; le commerce au marché aux fleurs de Rungis et au Bon Marché ; le patrimoine au Château de Versailles ; les métiers des transports et de la mobilité à l’aéroport d’Orly et avec la SNCF; le milieu hôtelier à la française avec Le Meurice ; les métiers de la recherche et de la santé avec l’APHP et Généthon ; les différents services municipaux à l’Hôtel de Ville de Paris ou encore le milieu de l’enseignement au sein de l’école Jacques Brel au sein de l’hôpital Poincaré de Garches et de l’école Paul Doumer de La Courneuve. Yann a également pu installer son studio lors de festivals culturels aux Rencontres d’Arles, au Festival Photo de Montier en Der, au Cabaret Vert à Charleville Mézières, au “Visa Off” de Perpignan, au Festival Photo Yves Rocher à La Gacilly, au Festival “Confrontations” de Gex ainsi qu’au Rendez-vous International du Carnet de Voyages à Clermont-Ferrand.

 

Yann a aussi posé son studio dans bien des villes françaises aux identités marquantes, à Reims, à Cherbourg, aux Mesnuls, à Céret, à Ousson-sur-Loire, à Marcq-en-Baroeul, à Ajaccio, à Albertville, à La Giettaz, à Bordeaux, à Saint-Brieuc, à Lons-le-Saunier, à Fléac, à Martigues, à Lyon, à Villefranche-de-Rouergue, à Saint-Angel, au Mans, à Saint-Ouen-sur-Seine, à Corbeil-Essonnes, à Marseille, aux Aldudes, ou encore à Haguenau.

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Un studio fixe est installé à Paris dans le XVème arrondissement, avenue du Maine et sera ouvert ponctuellement.

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                       Ce projet se concrétisera par la publication d’un grand ouvrage édité par Actes Sud,

ainsi que par une exposition majeure à travers la France.